Le bruit au travail : un fléau ayant un vrai impact sur la santé auditive des employés
En entreprise, plus de trois millions de Français subissent au quotidien du bruit nuisible pour leur productivité comme pour leur santé mentale. Ce bruit presque invisible se veut tellement naturel qu’il est coutumier de l’occulter. Et forcément, dans le bruit ambiant, ce sont les oreilles les premières victimes. Le bruit au travail est même une des principales causes de la baisse auditive voire de la surdité en France.
Mais que dit la loi française sur le bruit au travail ? Qui est concerné et comment repérer ce volume sonore ? Enfin, comment peut-on se protéger de ces nuisances sonores ? Ouvrez grandes vos oreilles, on vous raconte l’essentiel à retenir quant au bruit au travail.
Bruit au travail : que dit la loi ?
La France recense depuis plusieurs années d’un nombre progressif de personnes sujettes aux nuisances sonores en entreprise. Comme susmentionnée, cette exposition 5 jours sur 7 peut engendrer à terme des diminutions de l’audition pouvant aller jusqu’à la surdité. Face à ce fléau, le gouvernement a mis en place des mesures dans une optique d’amélioration du bien-être en entreprise de ses employés.
En 2003, l’Europe a donné naissance à une directive, puis un décret trois années plus tard pour prévenir le bruit au travail. L’idée est de maximiser la protection des salariés travaillant dans un environnement de travail où le bruit se veut omniprésent. Ce décret de 2006 s’est emparé du Code du travail pour obliger à l’entreprise l’application de plusieurs mesures :
- L’évaluation des éventuels risques inhérents au bruit dans l’environnement de travail,
- L’obligation de respecter les règles de protection collective,
- La mise en place de limites d’exposition du bruit,
- La diminution des niveaux d’expositions sonores.
Il faut savoir que la loi oblige une limite d’exposition au bruit de 87 décibels et de 140 décibels en niveau de crête. Que ce soit en France ou en Europe, chaque entreprise se doit de considérer les risques de telles nuisances sonores en appliquant des principes de précaution efficaces. Le type de configuration de l’environnement de travail est également déterminant. Les open spaces en sont les premières victimes. De ce fait, une récente norme datant de 2016 a été pensée pour abaisser le bruit au travail dans ces bureaux ouverts. Les imprimantes doivent par exemple être isolées et des cloisons peuvent être amenées à être mises en place. Aussi, pour une meilleure acoustique, la moquette est privilégiée pour absorber les nuisances sonores. L’État a enfin institué la journée nationale de l’audition, destinée à la pratique d’une pause auditive grâce à des protections adaptées.
Exposition du bruit au travail en France : qui est concerné ?
C’est un fait, certains métiers sont plus exposés que d’autres. Et lorsque l’on aborde le sujet du bruit au travail, les bureaux ne sont évidemment pas les principaux sujets. Voyons de plus près les différentes catégories de profession.
Les salariés en bâtiment
Il s’agit sans conteste des professionnels les plus soumis à un bruit quotidien et permanent. Effectivement, un chantier est par définition, l’épicentre des nuisances sonores en tous genres. Entre les marteaux-piqueurs, les tronçonneuses ou les pelleteuses, les ouvriers finissent leurs journées avec le cerveau chargé de nuisances. Chaque jour, les professionnels sont sujets à des sons pouvant atteindre les 110 décibels.
Il n’est pas rare de voir ces ouvriers souffrir de pertes auditives conséquentes. En fin de journée, des bourdonnements dans les oreilles voire des acouphènes sont même fréquents. Pour atténuer le volume sonore, le port du casque ou de bouchons est hautement recommandé.
Les musiciens
Eh oui, même si elle est mélodieuse, une musique omniprésente peut avoir un impact sur l’audition. Lors d’un concert ou de tout autre événement musical, les professionnels se trouvent au centre de hauts niveaux de bruit. Si on regarde de plus près ce problème lié aux nuisances sonores, les travailleurs de la musique sont 4 fois plus disposés à subir les risques de perte d’audition avant leur 70e année.
Outre les musiciens, les techniciens s’évertuant à rendre le spectacle le plus beau possible travaillent généralement à proximité des haut-parleurs et amplificateurs. Résultat ? L’agression sonore est décuplée et les pathologies les plus graves sont engendrées. À l’instar des ouvriers, porter des bouchons d’oreilles est un bon moyen de diminuer le volume sonore sans pour autant déformer la musique.
Les agriculteurs
Si un champ est synonyme de nature et de quiétude, les machines employées au quotidien favorisent l’inconfort auditif. Moissonneuses, tracteurs ou toute autre machine agricole produisent un niveau de bruit conséquent pour les professionnels. On relève aux alentours de 85 décibels de volume sonore. Si les cabines de tracteurs sont désormais insonorisées, le port de bouchons est également conseillé.
Les pompiers ou ambulanciers
En plus de sauver au quotidien la vie de milliers de Français, les professionnels de la santé travaillent sous le bruit des sirènes. Ces niveaux sonores sont tellement élevés, que la perte auditive est la seconde cause de maladie professionnelle pour cette catégorie de métiers.
Le monde de l’aviation
Et plus spécifiquement le personnel de l’aéroport. Si le bruit ne semble pas aussi puissant qu’une machine agricole, il s’agit d’un lieu où le bruit est omniprésent. Au bruit des moteurs d’avion s’ajoute le bruit des voyageurs. Un brouhaha permanent, que ce soit sur le tarmac ou dans l’aéroport. La gêne dispose de risques sérieux quant à l’audition.
Les jardiniers
Si tailler des rosiers s’effectue dans un calme ambiant, tondre la pelouse en est tout autre. Les tondeuses à gazon émettent un bruit pouvant excéder les 100 décibels. Soit un niveau non négligeable pouvant nuire l’audition des concernés sur le long terme.
Quels sont les risques pour les personnes sujettes aux nuisances sonores ?
Quel que soit notre métier, on est tous exposés au bruit. Mais naturellement, certains profils le sont plus que d’autres. Mais alors, que risquons-nous véritablement ? Le bruit est avant tout un facteur de stress pour les salariés d’une entreprise. Lorsque l’on travaille, la concentration est logiquement liée à l’environnement ambiant. Et quand celui-ci est bruyant, le sujet doit redoubler sa concentration pour parvenir à travailler. Par conséquent, en fin de journée, l’état de fatigue est décuplé.
Le bruit aurait alors un réel impact sur la fatigue quotidienne, mais pas seulement. Sur un terme plus long, les nuisances sonores sont un risque conséquent sur la santé auditive. Une exposition régulière au bruit peut effectivement provoquer des troubles tels que les bourdonnements, les acouphènes, mais aussi la surdité. Rappelez-vous, passer les 80 décibels, votre environnement de travail devient malsain ! Et un niveau sonore dépassant les 120 décibels sera source de douleurs notables à l’oreille.
À un stade encore plus important, un professionnel peut voir son audition progressivement diminuer vers l’état zéro. En effet, l’audition peut se dégrader sans que cela se remarque par l’entourage comme le sujet lui-même. Une telle surdité est souvent relative à des troubles provoqués par des chocs sonores intenses et réguliers. Une haute vigilance est ainsi réclamée !
Les précautions recommandées pour atténuer les nuisances sonores
Avant de mettre en lumière les équipements efficaces, il est bien vu de relever les précautions d’usage à respecter. Dans certains secteurs, le bruit au travail peut difficilement être diminué, mais peut être contrôlé par l’entreprise. Certains principes peuvent être suivis dans une optique de préservation de la santé auditive.
L’employeur se doit tout d’abord d’isoler au mieux les lieux de travail. Pour ce faire, celui-ci peut effectuer une isolation acoustique ainsi qu’une insonorisation adéquate. Des moquettes peuvent ainsi être mises au sol et des cloisons érigées pour mieux absorber le bruit ambiant. Aussi, les employés ont le devoir d’accomplir des visites médicales fréquentes. C’est la médecine du travail qui a la lourde tâche de surveiller l’audition des membres de l’entreprise afin de repérer d’éventuels troubles.
Les employés doivent également avoir à leur disposition, des protections pour oreilles. Distribuées individuellement, ces protections sont même obligatoires dès lors qu’un niveau sonore supérieur à 90 décibels est détecté. C’est aussi à la source que le bruit doit être pris en charge. Les machines productrices de nuisances peuvent faire l’objet d’une analyse sérieuse. Des appareils de mesure spécifiques servent dans ce sens afin d’évaluer le bruit avant de déclencher les mesures nécessaires. Enfin, l’employeur d’une entreprise peut se voir obligé de réduire les heures de travail se déroulant dans des lieux nocifs, toujours dans une optique de meilleures conditions de travail.
Quand la technologie s’empare des sons nocifs
En Europe, bon nombre d’entreprises ont saisi l’opportunité de soumettre des équipements destinés à préserver l’audition des travailleurs. Dans ce sens, des technologies antibruit se déploient depuis quelques années en vue d’une protection optimale des oreilles. La première consiste en la mise en place d’un matériel antibruit qui a été inséré directement dans le microphone. Ainsi, l’interlocuteur entend parfaitement le sujet, mais le micro consent à neutraliser en même temps les bruits de fond. Les personnes travaillant en centre d’appels par exemple, pourront alors faciliter leur communication avec leurs interlocuteurs, ainsi qu’améliorer l’échange de leurs informations aux clients.
Cette technologie reposant sur l’intégration d’un équipement dans un autre est également prévue dans les écouteurs et les casques. Le but est de permettre à l’utilisateur d’échanger avec son interlocuteur tout en protégeant l’oreille. En effet, ce système garantit un confort auditif et une meilleure concentration. Ce type de technologie a pour but final de diminuer de façon conséquente le bruit ambiant. Les hautes fréquences ainsi que les sons extérieurs sont alors réduits.
Une autre technologie tout aussi intéressante a vu le jour : ANC antibruit. Il s’agit d’un moyen destiné à supprimer le bruit de manière active. Ce système est idéal pour balayer les bruits réguliers et de basse fréquence. Le mode opératoire est le suivant : le son entrant est étudié par la technologie, puis un signal en découle afin d’éliminer les risques inhérents aux nuisances sonores. Au final, le niveau de bruit se voit réduit considérablement.
Le port du casque : un impératif pour diminuer le bruit au travail
Pour protéger son audition, la solution la plus logique est de protéger ses oreilles. Il n’est pourtant pas facile de choisir le modèle le plus adapté quand on voit le large panel de références sur le marché. Plusieurs marques sortent du lot. C’est le cas de Plantronics avec sa gamme de produits antibruit dédiée aux professionnels. Cette gamme a été pensée pour un meilleur confort des employés, et donc pour une prévention efficace de la perte auditive.
En matière de références, le Voyager 8200 UC intègre la technologie ANC susmentionnée, particulièrement ajustée aux travailleurs en open spaces. Ce casque maximise la concentration en vue d’une meilleure productivité. La version 4220 du même modèle est également une option. La différence entre les deux se trouve au niveau du Bluetooth, offrant une bien meilleure qualité d’usage. L’intérêt d’un casque Bluetooth est d’offrir un travail plus fluide et une protection plus optimisée. La qualité du son est excellente, tout comme la communication en découlant.
Mais ce n’est pas tout, la marque Plantronics a d’autres cordes à son arc ! Toujours dans sa gamme dédiée aux professionnels, il est possible de trouver le modèle Savi 8200, facilitant la gestion des appels entrants et sortants. Ce casque intègre la technologie de triple connectivité. C’est-à-dire que passer d’un appel à un autre devient un vrai jeu d’enfants. La réduction du bruit s’effectue grâce à la présence de coussinets au confort certain. La fameuse technologie ANC antibruit est également incorporée dans le matériel. Soit un moyen optimal pour supprimer le bruit actif et les niveaux sonores trop élevés.